En plus du processus d’intégration régionale et du commerce dans la région, BITF s’impose sur la scène économique au Burundi. Selon notre collègue Lionel Jospin Mugisha, cet évènement pourrait contribuer à booster les affaires et maintenir le commerce à flot.
BITF, foire commerciale internationale qui sera organisée par Come and See Burundi du 23 au 25 Juillet 2019. Il offrira aux entreprises, entrepreneurs, fournisseurs, acheteurs et utilisateurs d’une large gamme de biens et services locaux et étrangers les possibilités d’investissement et de conquérir l’immense marché continental. Un des rares événements qui peuvent être à l’origine des retombées économiques intéressantes au Burundi.
Voyons alors les choses à froid, avec un peu de hauteur. Le Burundi est membre de blocs économiques régionaux qui permettent le libre-échange entre les états membres. Néanmoins, les échanges intra régionaux restent faibles. Les chiffres en témoignent 20 à 30% pour l’EAC.
Selon Mutwa Chrysologue directeur générale du commerce, les hommes d’affaires burundais devraient se mettre ensemble avec les autres investisseurs africains pour créer des unités de production et investir dans ces derniers et ainsi faire un grand éventail de produits, dans un marché plus vaste constitué de 55 pays.
C’est dans cette perspective que BITF offrira à l’entreprise burundaise une occasion historique de pénétrer sur les immenses marchés de l’Afrique centrale et orientale et de l’Afrique centrale et australe. Une opportunité que le Burundi doit saisir pour sortir du chaos économique qui le hante.
Avantages attendus…
Dans une vision globale, les organes commerciaux burundais bénéficieront des flux d’échanges inter-régionale en termes d’élargissement du marché, du libre-échange, de la création du commerce, de l’économies d’échelle, de l’accroissement de la concurrence, de la réduction des inefficacités internes, ainsi que la stabilité , la paix et la compétitivité.
BITF, séjour sans faille
Les entreprises internationales des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de l’immobilier, des mines, de l’informatique et des télécoms, de la banque, des infrastructures routières, des transports, de l’énergie, de l’eau et de la santé sont invite à rejoindre le BITF.
Les économies burundaises pourront ouvrir la voie à une intégration plus profonde pour autant que des réseaux d’infrastructure relient les centres de production aux pôles de distribution du continent. Ces infrastructures permettront au Burundi de s’imposer comme un concurrent sérieux, d’exploiter ses marchés régionaux, de profiter de la mondialisation à travers l’investissement et le commerce et par conséquent de réaliser la convergence de revenus.
Le Burundi devrait alors profiter de cette occasion pour améliorer la faiblesse des ressources humaines et financières affectées au processus d’intégration, l’enclavement et la médiocrité des infrastructures y compris l’énergie ainsi que la faible gouvernance politique et économique qui rend le climat d’investissement peu incitatif.