Vendredi 11 janvier. Il est 15h au centre Ceprodilic situé en plein cœur de la capitale. Les blogueurs du Centre for Development and Enterprises Great Lakes (CDE) arrivent un à un, deux à deux, etc. Le directeur de l’organisation les y conviés pour échanger des vœux et discuter des perspectives de leur organisation surtout sur la campagne Birashoboka. Projecteur sur cette journée spéciale des blogueurs libertaires. 

C’est la première rencontre depuis le début de l’année. Les membres du staff sont parés en t-shirts noirs frappés des insignes du CDE.  La conception de ce vêtement a beaucoup mis en exergue la campagne Birashoboka, en cours depuis Mars dernier. End poverty, it’s possible, Birashoboka, peut-on lire sur les t-shirts.

La campagne Birashoboka vise la levée des obstacles à la création, à l’enregistrement des entreprises au Burundi. Ce sont en fait des barrières à la création des richesses, à la lutte contre le chômage, etc. L’une des soucis du CDE est que toute personne puisse se lancer dans les affaires avec facilité. Cependant, pour en arriver à cette étape, il doit y avoir des lois favorables au commerce, à l’entrepreneuriat.

Les participants sont vêtus des habits ordinaires. Cependant, tous portent le CDE dans leurs cœurs et esprits. Ils s’accordent quant à l’importance de sa philosophie, particulièrement de cette campagne dont ils ont vent depuis l’année qui vient de s’écouler.

Après l’installation des invités, des membres du staff se succèdent à la tribune pour des exposés. Paulin Bulakali marque la levée des rideaux. Il explique aux participants l’importance des réalisations du CDE.

Malgré qu’elle soit une organisation naissante, elle a déjà fait ses preuves. Plus de 100 articles ont été publiés au cours de l’année dernière. Elle a réussi à inculquer sa philosophie à plusieurs jeunes blogueurs burundais, rwandais et congolais.

Campagne Birashoboka, une aubaine…

En plus, le CDE organise plusieurs évènements dans des universités, dans les différentes villes et médias de la région des Grands-Lacs,  soutient des initiatives des étudiants pour la liberté. A ce sujet, l’organisation du concours de dissertation par le club de sociologie a bénéficié de son soutien au cours de l’année passée. Etc.

Après Mr. Bulakali, le Directeur du CDE, Aimable Manirakiza, intervient. De la philosophie de l’organisation au projet Birashoboka en passant par les défis auxquels les entrepreneurs  font face et l’importance des idées du CDE pour sortir de la pauvreté, il fait une analyse minutieuse de l’économie burundaise. Et indique que le marasme qui prévaut en ce moment n’est pas une fatalité.

Mr. Aimable s’adresse apparemment à un parterre habitué à ses communications. Ils ont parfois droit à de telles occasions à travers les évènements organisés dans les différents endroits de la région. La liberté, la liberté, la liberté est la solution de la pauvreté et rien n’est impossible à la liberté..

Après avoir terminé, le Directeur du CDE passe la main à Mr. Egide Nikiza, éditeur de l’organisation. L’intervention porte essentiellement sur l’impact du blogging. Il leur fait savoir que les billets exercent un impact auprès des lecteurs.

Publication de 200 textes en 2019

Le CDE publie les billets de ses blogueurs sur le site, les partage sur les réseaux sociaux tels que Twitter, facebook, Instagram, Linkedin etc. Et comme ces derniers constituent des outils de communication en vogue, les lecteurs du CDE se trouvent dans tous les coins du monde. Ainsi, le CDE exerce une influence sur beaucoup de gens par le biais du blogging.

Egide Nikiza rassure les participants que l’organisation a placé la barre haut. Il s’attend à 200 textes au cours de cette année. Pour y parvenir, il prévoit des formations dans les trois pays, le Rwanda, le Burundi et la RDC. 30 jeunes de chacun de ses pays seront formés en blogging. Le CDE est convaincu de la force du partage des idées classiques libérales par l’écriture.

Les participants ont droit au chapitre. Les intervenants saluent l’amélioration dans le fonctionnement du CDE et souhaite que les responsables de cette organisation restent sur le cap de la promotion des idées de liberté afin d’atteindre une région libre et juste.

C’est dans une ambiance festive que la rencontre prenne fin. Les participants partagent des boissons, des arachides, etc., avant de se quitter avec un engagement : Le CDE pour l’amélioration du quotidien libre des Burundais, des Rwandais et des Congolais. 

Il n’y a rien de plus noble que de servir son pays.