Du «balai citoyen» au Burkina Faso à «Y’en a marre» au Sénégal en passant par la Lucha en RDC, les jeunes africains communiquent leurs aspirations via les mouvements citoyens. Pour le blogueur Adalbert Bulenda,  ces derniers sont de véritables cercles de revendications pour réduire les barrières à la prospérité.  

La montée en puissance des mouvements citoyens tire son origine du souhait de certains dirigeants africains de se maintenir au pouvoir au mépris des lois. Face à leur rejet des valeurs démocratiques, la jeunesse africaine a pris le devant en faisant entendre sa voix à travers la naissance des mouvements citoyens.

L’impact des actions de ces plateformes est évident. Il s’opère des changements dans le fonctionnement de quelques pays de l’Afrique de l’ouest où certains régimes ont été renversés pacifiquement grâce aux actions de masse des mouvements sociaux. A titre d’exemple, le Burkina Faso, le Sénégal, etc.

Loin d’être des groupes subversifs en marge des lois comme essaient de le présenter plusieurs hommes politiques, ils sont un cadre d’expression libre pour une Afrique plus engagée dans le respect de valeurs démocratiques et libérales.

Animé d’un esprit libertaire, un bon nombre de jeunes africains ont l’envie d’une Afrique prospère. Pour arriver à cet objectif, ils n’hésitent pas à descendre dans les rues pour revendiquer leurs droits parfois au péril de leurs vies.

Dans cette lutte pour la liberté, certains des militants de ces mouvements ont perdu la vie. En République Démocratique du Congo par exemple dans leur lutte pour le changement, des membres du mouvement la Lucha ont été malmenés voire tués par des forces de l’ordre. Les cas d’emprisonnement sont monnaies courantes.

La jeunesse éveillée pour la liberté  

En plus, les jeunes font recours aux nouvelles technologies de l’information pour relayer leurs messages. Malheureusement, certains pouvoirs politiques réagissent violemment à cette utilisation de la technologie allant même à bloquer le signal internet pour empêcher les mobilisations de masse contre les injustices. Ce cas a été maintes fois observé en RDC au cours de ces deux dernières années.

Eprise du changement positif, la jeunesse africaine a besoin plus que jamais de faire entendre sa voix. Ce continent composé en majeure partie d’une population jeune aspire à plus de libertés. Elle a besoin de commercer, etc.

Loin d’être des actions de quelques personnes en mal de positionnement, les mouvements citoyens sont des véritables cercles de revendications démocratiques et libertaires. Longtemps restée silencieuse, la jeunesse africaine a plus que jamais envie de se faire entendre pour la revendication et la promotion des libertés fondamentales.