Coûts élevés de transport, accès limité à l’électricité, faible qualité de l’éducation, etc. Avec des  exemples concrets, notre collègue Kelvin Ndihokubwayo, suggère la libéralisation de l’économie et l’amélioration de l’environnement des affaires pour le bien-être de la population.

Au Burundi, les infrastructures sont presque totalement construites par l’Etat avec un financement venant des impôts des contribuables. Or, selon le cinquième chapitre du cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP)  intitulé « Contraintes au Développement durable et à la  réduction de la pauvreté », le système fiscal burundais est caractérisé par une base de prélèvement étroite et des taux élevés. Donc, cette situation conduit à une réduction du pouvoir d’achat de manière considérable des agents économiques. 

Néanmoins, ce pouvoir d’achat peut ne pas être diminué  et avoir la production de ces biens publics par le biais de la libéralisation de certains secteurs suivi d’une amélioration de l’environnement des affaires visant un développement du secteur privé. 

Et si les privés géraient par exemple nos immondices?

Au pays des tambours sacrés, une politique nationale d’assainissement visant à éviter les catastrophes sanitaire économique a abouti à la création des services Techniques Municipaux (SETEMU). Mais, au fur et à mesure que la population urbaine a augmenté et que la ville s’est agrandie, les déchets ménagers ont aussi augmenté.

Et c’est une réalité, à voir l’état de la ville, nous pouvons dire que les services techniques municipaux ont failli à leur mission. Une libéralisation de ce secteur accompagnée par une amélioration d’un climat d’affaire ne peut être qu’une nécessité. 

A l’instar de  la venue des associations et les sociétés privées  dans la collecte et l’enlèvement des déchets comme Bujumbura Cleaning Company (BCCO) et l’Envirosad et à la lumière d’un environnement favorable des affaires, d’autres associations privées dans le secteur sont à encourager. Les ménages tireront profit vue qu’ils choisiront l’association capable d’enlever convenablement ces immondices et a un prix qui leur convient.

En plus, l’assiette fiscal du gouvernement va diminue vu que les dépenses allouées au fonctionnement des SETEMU seront diminué. Les premiers bénéficiaires seront les consommateurs qui verront leur pouvoir d’achat ne pas être ponctionnes. 

« Partenariat public-privé »

Par exemple, avec l’enseignement secondaire, nous ne pouvons pas le nier, l’enseignement universitaire public ne peut pas accueillir tous les laureats des humanités générales et professionnelles. D’où la nécessité des universités privées. 

De plus, c’est un autre exemple,  l’OTRACO, ne peut pas assurer le transport à lui seule compte tenu de la population burundaise, les lignées au parking en ville le prouvent. Donc, si on inciter les entrepreneurs à investir dans ce domaine, la question sera en peu résolue

Loin de nous l’idée de privatiser l’Etat surtout que  l’armée, la justice, la police et la diplomatie sont difficile à confier au secteur privé. Mais dans les autres secteurs,  un climat d’affaire fera que le secteur privé se développe, ce qui réduira les dépenses de l’Etat qui étaient alloué dans la production de ses infrastructures et venant des impôts. Cette situation alors augmentera le pouvoir d’achat des consommateurs et par ricochet le bien-être de la population.