Lundi 28 janvier. A l’hôtel Ceprodilic situé en plein cœur de la capitale Bujumbura. Des professionnels des medias affluent de différentes rédactions. Le Centre for Development and Enterprises Great Lakes (CDE) les y a invité pour le lancement de la Campagne Birashoboka. Celle-ci vise la réduction des barrières pour la création des entreprises. Retour sur cette journée qui a marqué le début officiel de notre campagne auprès des professionnels des médias.

D’entrée de jeu, Paulin, membre du staff du CDE, accueille les invités et leur parle le programme. Presque tous les médias reconnus au Burundi sont représentés.  De la Radiotélévision nationale du Burundi (RTNB) au journal Burundi Eco en passant par les radios Isanganiro, la Radio scolaire Nderagakura, radio culture, le journal Iwacu etc. Leurs journalistes écoutent les solutions proposés par le CDE pour la promotion de la libre entreprise au Burundi.

Membre du Conseil Consultatif du CDE, Dr. Barumwete faisait partie des intervenants Celui-ci travaille pour le compte de cette organisation régionale sur l’une des études pouvant attirer les investisseurs au Burundi. Il faut notamment des lois favorables aux initiatives entrepreneuriales.

Bruce Ntangibingura, membre du conseil Consultatif, doit présenter aussi l’ébauche de son étude. Elle porte sur les contraintes de l’entrepreneuriat au Burundi. Puisque l’agriculture et l’élevage ne peuvent plus faire vivre seules la majorité des Burundais, cela en raison de l’exiguïté des terres notamment, l’entrepreneuriat est une alternative.

Dans son exposé, le directeur exécutif et fondateur du CDE Great Lakes explique les raisons d’être de la campagne Birashoboka. Le constat est que les créateurs d’entreprises sont confrontés à plusieurs difficultés. Le faible pouvoir d’achat des Burundais. Avec un revenu de moins d’un dollar par jour, impossible de développer l’entrepreneuriat.


Le BBN auprès duquel tout entrepreneur doit faire certifier ses produits est un autre exemple. Il exige des entrepreneurs débutants beaucoup d’argent pour l’analyse de leurs échantillons.

De l’informel vers le formel…

Un montant de 350 mille Fbu pour l’analyse et 2 millions à verser à la Banque centrale. C’est pour l’accès aux documents de certification en vue du fonctionnement légal  de l’entreprise. Quant à l’autorisation d’implantation, elle prend un mois et l’analyse, après avoir présenté l’échantillon de son produit, se fait pendant toute une année.   

Aimable Manirakiza exhorte les professionnels des médias à contribuer en vue de l’aboutissement de l’objectif de cette la campagne. Le rôle des médias est importante pour faciliter les entrepreneurs œuvrant dans l’informel à migrer dans le formel. En intégrant le formel, ils contribueront à la promotion de la prospérité. Néanmoins, cela ne sera possible que si de bonnes conditions pour faire des affaires étaient mises en place.

Étaient au lancement officiel de la campagne Birashoboka, les médias RTNB, Radio Isanganiro, Radio scolaire nderagakura, Net Press, Journal, Iwacu, Omega radio, ABP, Jimbere magazine, Le Renouveau, Radio salama, Radio ccib FM+, Radio culture, Ejo Heza, Radio Ijwi Iwacu, Burundi forum, Burundi Net, etc.