Le Centre for Development and Enterprises Great Lakes a organisé ce samedi 26 mai un panel à l’université du Burundi. Ce dernier portait sur l’importance des initiatives privées dans l’éducation. Il en est sorti que les écoles privées complètent celles de l’Etat.   

L’avenir d’un pays se prépare à l’école. Celle-ci est l’institution qui transmet les connaissances, les valeurs, etc. En tant qu’établissement, elle essentiellement subdivisée en trois catégories : le primaire, le secondaire et l’université.

Dans toutes ces dernières, l’Etat n’a plus le monopole. Le privé s’y est investi et il est bien accueilli non seulement par les bénéficiaires mais aussi par l’Etat.  Celui-ci voit son devoir d’éduquer les enfants allégé.

Cependant, les prestations de ces écoles privées sont différemment appréciées. Pour certains, les initiatives des particuliers dans le secteur de l’éducation est bénéfique dans la mesure où l’accès à l’éducation devient facilement accessible. D’autres remettent en cause la qualité de l’enseignement dans le privé.

Les panelistes se disent tous satisfaits de la contribution des écoles privées à l’éducation. Gilbert Nkurunziza, étudiant à la filière de Sociologie du département d’Histoire à l’Université du Burundi, indique que l’intervention du privé dans l’éducation a désengorgé remarquablement les écoles publiques.

« L’ignorance coûte cher »

Ferdinand Mbonihankuye, lauréat du département de français de la même université, abonde dans le même sens. Au sujet des infrastructures, il assure que les établissements privés sont sur le bon chemin. «Des défis ne  manquent pas tout de même comme il en est le cas dans des écoles publiques».

Pour Claude, participant, les écoles privées sont motivés moins par la promotion de l’éducation : «Certaines ne peuvent pas même imposer la rigueur à ses élèves pour ne pas perdre la clientèle». Avant de conclure qu’elles visent du profit.  

En définitive, les participants ont convenu qu’il faut insister sur la qualité dans l’enseignement aussi bien dans les écoles privées que publiques : «Si vous trouvez que l’éducation coûte trop cher, essayez l’ignorance !», a souligné Cédric Bahimpundu, étudiant en sociologie bac II.

Quant au rôle du public comme celui du privé, la conclusion est qu’ils sont tous au service de l’éducation. Les avantages comme les désavantages, ils sont des deux côtés.